Là, d’entrée, j’hésite : je sais bien que je ne vais pas me faire des amis avec ce texte… D’un autre côté, c’est vrai aussi que je m’en fous à peu près autant que de la disparition des ours dans le grand Nord 1, donc allons-y.
C’est facile me direz-vous de taper sur les catholiques de droite, c’est un peu comme s’acharner sur les chauffeurs de taxi séropositifs ou les unijambistes racistes, même si je dois avouer que ces derniers ne courent pas les rues ou seulement à moitié.
Oui mais bon, voilà, ces deux exemples de premier choix n’incluent pas le paradoxe odieusement hypocrite contenu dans les mots “catholique de droite”, véritable exemple d’oxymore qui devrait remplacer dans les manuels scolaires cette saloperie d’obscure clarté tombant des étoiles, dont tout le monde se fout autant que moi des ours polaires susmentionnés 2.
Je finirai par ce cocasse verset biblique qui prouve, une fois de plus, que les premiers gourous de ce monde ne manquaient pas d’humour : “Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu.” (Marc 10:25).
Alors, deux de choses l’une, soit la plupart des cathos de droite sont pauvres (ça va, on peut plaisanter…), soit ils ont une confiance inquiétante dans la souplesse des camélidés blatérant du désert.
1 C’est pas vrai, c’est une phrase purement réthorique, vous me voyez sincèrement chagriné par l’anéantissement de la seule créature, avec le Bibendum Michelin, qui réussit l’exploit d’être à la fois ridicule et effrayante.
2 Toujours réthorique.