Ah, j’aime à me rouler sans retenue dans la polémique la plus virulente ! Je me réjouissais donc d’attaquer un jour cette diatribe assumée contre le plus vieux garde fou – non, ne cherchez par le tiret – du monde.
Non mais soyons sérieux deux minutes, quel espèce de Dieu sain d’esprit exhorterait ses fidèles suiveurs à arborer fièrement des bouts de ficelle tressés pendant lascivement du pantalon, un accoutrement de Belphégor grillagé ou une calvitie volontaire ? Quoi que ces derniers bedonnants puissent la plupart du temps s’envoyer une petite lampée de Chartreuse approuvée par le Vatican pour supporter leur difficile existence de capillo-déficients asexués.
D’ailleurs, en parlant de sexe et de pays ridicule, quel sorte de représentant sur terre du grand auréolé demanderait à ses fidèles égarés de ne s’unir que dans le strict but de procréer ? Il faut quand même en tenir une sacré couche – au sens figuré, celle-ci. A croire qu’il touche un pourcentage sur la vente des Renault Espace… Et pour ceux qui sont sans permis de conduire ou sans pondeuse, il ne leur restera qu’à évacuer leur frustration en investissant nos belles églises de leurs litanies lancinantes.
Cela dit, gardons à l’esprit qu’une grande partie des individus de cette planète préfèrent hurler en haut des tours plutôt que de se prêter à cette chorale amateur aux accents dépressifs.
Des gens tout à fait charmants, par ailleurs, même s’ils jettent parfois quelques pierres sur les femmes ou quelques avions sur les tours. Et tout ça à cause du plus vieux téléphone arabe du monde ou comment, 2000 ans après qu’un jeune philosophe plein de bon sens ait évoqué les bienfaits de la fidélité, un barbu hystérique pense briller aux yeux de son saint patron lorsque, voyant sa femme de compagnie esquisser un regard vers un autre adepte de la pilosité faciale, il décide gaiement de lui décocher un morceau de granit en travers de la mâchoire. Soit. On ne m’ôtera pas de l’idée qu’il y a un sacré problème de perte de l’information.
Alors voilà, moi je n’ai rien contre Dieu mais comprenez que quand je vois l’omniprésence de la bêtise chez mes comparses humains, je ne peux que m’interroger sur celui qui les a fait à son image.